mardi 21 juin 2011

Tuning

8 commentaires:

  1. il y a un coté aquatique dans ce croquis qui est trés agréable,cela marche bien avec les tripodes.

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  2. Suite à un commentaire précédent sur les tripodes et sans agression ni conflit ,juste pour la réflexion , je trouve qu'il n'y a pas d'intérêt ni besoin de véracité à devoir imposer une logique de réalité dans la conception visuelle d'objets dans une histoire de science fiction .

    Même si celà permet une compréhension ou un lien de réalisme avec le style semi réaliste des personnages .Il s'agit de bande dessinée pas de cinéma.La marge est énorme pour laisser court à beaucoup de choses.

    Relisez John Varley , le canal Ophite.Il décrit avec des mots des personnages et des situations qui sont tout de même pas évidents à imaginer , visualiser , mais ça marche .Sa logique fonctionne.Et on est avec simplement des mots.Evidemment c'est toute la force de la littérature .

    Mais pourquoi la bd doit elle se limiter des mêmes contingences que le cinéma , dans sa logique visuelle ??
    Si on ne comprend pas le visuel on peut revenir sur l'image , ça ne défile pas comme la pellicule , on peut revenir et rester figer sur l'image fixe d'une case .C'est fait pour celà non , la bd , comme la photo : s'arrêter et comprendre .Reprendre la lecture n'importe ou dans le récit.


    On mache le travail du lecteur en donnant un résultat digéré , en cherchant la logique en chaque chose d'une histoire .Et idem dans le scénario .


    L'impression qu'on a oublié le champ très large que peut permettre la bd .Mais beaucoup de lecteurs semblent vouloir retrouver les logiques scénaristiques et visuelles , les clichés , du cinéma .

    Il ne faut pas enfermer la bd dans un cadre défini .

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  4. Ah tiens, j'ai tenu ce discours un nombre de fois incalculable! Mais moins bien expliqué... J'ajouterai que beaucoup de ce que vous décrivez comme des contraintes dans le cinéma, provient de l'inculture des producteurs et du fonctionnement même du travail d'équipe, qui tend à aplatir l'originalité et l'inattendu. Il arrive en effet de trouver des pépites qui n'obéissent à aucun code dans le cinéma de science-fiction. Chez certains coréens. Ou je pense au fantastique Kin Dzsa Dzsa de Georgi Daneliya.

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  5. Je ne connais pas le cinéma dont vous parlez .
    Et je suis focalisé sur la bd en fait dans mon propos.

    Mais je chercherai des infos sur ces exemples.

    Mais comme vous le dites , obéir à des codes : peut on ne pas obéir à ces codes qui appartiennent à la science fiction en bd ??

    A l'époque ou Philip K. Dick commençait à écrire ses nouvelles et romans , il brisait certains codes.

    Aujourd'hui il est une des références de la littérature de SF , pour ne pas dire du cinéma étant donné toutes les adaptations cinéma , plus ou moins intéressantes.

    Alors peut on être en décalage , visuellement et au niveau scénario , en SF , sans tomber dans le burlesque ou l'absurde ?

    Y a t il une recette absolue à devoir respecter telle proportion anatomique, ou tel logique ?

    Le dessin n'est t il pas un raccourci , une suggestion au service de l'histoire ?

    Peut on être inconstant : détailler dans une planche et suggérer seulement dans une autre ?

    Je ne suis pas du métier qui est le votre , je suis plutôt amateur malgré des études qui correspondent à ce schéma professionnel.

    Je sais seulement qu'en élaborant mes projets personnels sans visée de publication car ce n'est pas réaliste , je me pose ces questions et me dirige dans cet esprit et j'imagine que les éditeurs ne seraient pas intéressé par cette marque d'indépendance hors des codes mais peu importe .Je le fais par passion , mon gagne pain étant plus terre à terre .
    J'aimerai beaucoup vivre de cette passion mais étant donné les obstacles financiers pour vivre de cet art je ne vais pas remplacer une situation difficile par une autre.

    Avez vous des réponses au questionnement que je vous propose ??

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  6. Pourquoi un style de dessin humoristique ne peut il raconter un drame , une violence , sans être drôle ou tout juste cynique ?

    L'exemple de yann et conrad avec leur Innomables est probant et ils arrivent à raconter des drames humains à travers un certain humour qui n'est pas du edika ni du lanfeust et qui tient la route dans le destin dramatique des personnages malgré leur style plus humoristique que réaliste .

    Le personnage au style moins réaliste est il moins crédible qu'un largo winch pour raconter une histoire d'aventure , d'espionnage ?

    bon voilà , j'arrête là le questionnement .

    merci de prendre de votre temps pour y répondre . rien de pressé non plus.

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  7. Ah vous trouvez que Largo Winch est crédible, vous? C'est intéressant parce que vous débattez très bien tout seul. Toutes les réponses sont dans vos questions en fait. Vous donnez les exemples, les contre-exemples, les arguments et les contre-arguments. Mais tout cela est un peu trop vaste pour moi. Il faudrait déjà définir le champ de la SF. Dick? Herbert? Stefan Wul? La foire aux immortels? Les sardines de l'espace? Vous voyez le problème...

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  8. Ok.
    Peu importe .Oui c'est vaste.
    Pour revenir à vos travaux j'aime beaucoup .
    voilà c'est tout .

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