dimanche 19 décembre 2010

What's done cannot be undone


Les costumes, c'est comme les noms. On en affuble les personnages avec les modèles les plus saugrenus, on fait des essais à priori grotesques, en se disant que c'est une simple tentative destinée à rester dans un carnet à l'état de projet. Et les semaines passent, et les personnages se les approprient, les forment à leur convenance, et puis d'un coup, ils deviennent indissociables. Dans le message précédent, le costume du centre est tiré du costume invraisemblable de Welles dans Macbeth. J'avais noté quelque part que cet accoutrement conviendrait bien à un univers SF, et qu'il faudrait que je le recycle. D'abord, je n'y ai pas cru. Mais 47 planches plus tard, le personnage n'en a pas changé. Je l'aime bien. Très bizarrement, je trouve qu'il donne une délicieux petit parfum seventies à l'ambiance générale, alors que le film date de 48.

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